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Bienvenue dans le fil de l'actualité média vue par SMB CONSEILS.

Ce "fil d'info" est en réalité un point de vue personnel sur quelques actualités médias sélectionnées et commentées subjectivement par l'auteur de ces lignes. Cette sélection et ces commentaires pourront ne pas toujours convenir aux lecteurs, j'en prends le risque, c'est bien ce qui en fait la subjectivité.

J'espère, néanmoins, que cette lecture vous plaira et que vous saurez me le dire !

Dans tous les cas, n'hésitez pas à me faire part de vos remarques à l'adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

Dernière vague des audiences radio

La publication de la vague septembre 2011 - juin 2012 des audiences radio de l'étude "Médialocales" de Médiamétrie nous donne quelques indicaions intéressantes.

- Sur Mulhouse, l'audience de la radio est en très légère baisse (82,9 % de la population a écouté la radio sur cette période contre 83,6 % l'année précédente) et malgré une baisse de 4,6 points, NRJ reste la 1ère radio mulhousienne avec 18,4 % d'audience cumulée.

- Petite révolution dans la hiérarchie des audiences radios colmariennes : l'audience globale de la radio est en très légère augmentation (81,1 % de la population a écouté la radio sur cette période contre 80,5 % l'année précédente), mais surtout, NRJ, en audience cumulée, est désormais 1ère radio à Colmar alors qu'elle était troisième, derrière Top Music et Nostalgie, lors de la vague précédente (septembre 2010 - juin 2011).

Mais, dans une stratégie média, le profil d'une audience est au moins aussi important que sa puissance.

Disparition PAM, PAC, GAB

Autre actu qui a secoué le microcosme médiatique mulhousien cet été : la disparition, à la fin du mois de juin, des hebdomadaires gratuits appartenant aux Éditions de l'Échiquier, propriété du Groupe Alsace Médias.
Décision inéluctable au vu du contexte économique particulièrement difficile dans laquelle se débattait la presse gratuite depuis quelques années et malgré la grande valeur de ses collaborateurs, mais décision qui aurait du et pu être prise bien plus tôt pour éviter les pertes financières importantes qui ont du résulter de l'exploitation déficitaire de ces publications et, par là-même, fragiliser les autres activités du groupe.

Il n'est, bien sûr, pas question d'oublier que la presse gratuite a longtemps été positivement contributive aux résultats du Groupe Alsace Médias, mais c'est en 2009, au moment du retournement du marché, que cette décision aurait du être prise.
Au Groupe Hersant Média, la nouvelle direction générale n'a pris que quelques mois pour décider de la liquidation pure et simple de la filiale de presse gratuite (COMAREG), décision difficile et courageuse. Mais c'est souvent au courage que l'on reconnait les grands managers.

A tout seigneur, tout honneur

À tout seigneur, tout honneur, cette première "actu" est consacrée au Crédit Mutuel, heureux propriétaire de dix quotidiens de notre belle région du grand Est.

Une petite brève des échos.fr du 21 août dernier nous apprend que, "selon des sources syndicales, le Crédit Mutuel (...) va fermer l'agence de Nancy du Républicain Lorrain (basé à Metz), sans suppressions d'emplois, et a vendu le bâtiment historique de "L'Est Républicain" à Nancy."

Enfin ! serai-je tenté de dire. Michel Lucas, qui suit de très près l'exploitation de ses journaux et qui a une vision assez précise de ce qui doit être fait dans ses quotidiens pour les sortir de l'ornière dans laquelle ils sont depuis si longtemps, doit être satisfait de cette décision qui conforte chacun des titres sur son territoire d'origine et qui délimite correctement les périmètres géographiques de chacun.

Néanmoins deux questions me viennent à l'esprit : pourquoi cela se passe t-il sans suppression de postes ? Comme nombre de leurs confrères régionaux, nationaux ou internationaux, les quotidiens nancéiens et haut-rhinois ne peuvent pas se permettre de continuer à vivre avec des rédactions pléthoriques.

Et enfin, en ce qui concerne la répartition territoriale, que va t-il se passer en Alsace entre les DNA et l'Alsace ? À suivre, donc...